
Le terme de buron pour désigner les habitats temporaires de montagne n’a jamais été d’usage chez les foréziens. Les paysans parlaient, en patois, de « cabanes » ou de « loges ». Les termes de « Jat » ou « Jas » sont récents. Ils peuvent désigner soit une cabane isolée, soit un ensemble de cabanes d’un même quartier ou d’une même « montagne » au sens d’alpage. Les jas étaient implantés groupés, en rangée, soit parallèlement à la pente (côté Loire), soit perpendiculairement à la pente (côté Puy-de-Dôme). La jasserie forézienne se protège du vent dominant d’ouest en s’enterrant dans le relief ; la jasserie auvergnate, quant à elle, l’affronte en lui présentant de face un pignon aveugle. Beaucoup de bâtiments ayant disparus, nous avons du mal à imaginer leur densité dans un périmètre restreint (parfois jusqu’à 20 dans un seul lieu-dit, formant de vrais villages !). Tous comportaient une source d’eau, condition indispensable pour faire fonctionner l’étable, l’oxygénation des petites caves à fourme et pour les besoins quotidiens des hommes. Copyright © 2020 Office de tourisme Loire Forez
Ici la photo d’une jasserie typique du Puys-de-Dôme (63) que son propriétaire souhaite restaurer avec notre concours.